Mon cul-de-sac de paradis fiscal : Le Québec, champion du niaisage collectif !


Ben coudonc, on est où, là? On est au Québec icitte, l’endroit où l'on s'est refusé un pays pour pouvoir s'enfoncer le nez dans notre propre marde à grosses pelletées, sans jamais s'enfarger dans les fleurs du tapis! Pis là, 30 ans après avoir dit non à l'indépendance, on ramasse les pots cassés. Pis c'est pas beau à voir, mon oncle! C'est de l'ouvrage en tabarnak!
Le choix du statu quo, jadis perçu comme une assurance contre le trouble, a finalement engendré une impasse politique et sociale qui expose notre vulnérabilité financière et notre incapacité à réformer nos structures. L’héritage de ce refus se manifeste par une série de crises révélatrices de notre statut de ramasseurs de pots cassés plutôt que de maîtres de notre destin.

Médecins, syndicats et autres bébés gâtés: L'impasse des privilèges

La crise du personnel en santé illustre parfaitement la dissonance de nos priorités.
  • Les médecins qui sacrent leur camp? Bof, 170 zouaves qui virent le dos, ça fait l'actualité, mais on va-tu se calmer le pompon deux minutes? On le sait que c'est une gang de bébés gâtés. Ces professionnels font du lèche-vitrine en Ontario pis au New-Brunswick pour sauver deux piastres, exploitant la faille d'un marché canadien sans frontières pour maximiser leurs revenus, tout en venant chialer que le réseau est magané. Avoir du front tout le tour de la tête, ça, c'est du sport de riche! On n'est pas tombé sur la tête, on sait bien qu'une fois payé, ça reste gras comme un voleur, même s'ils s'en vont. Le Québec paie cher pour former des élites qui exportent leur talent et leur contribution fiscale, victime de son propre manque de souveraineté fiscale.
  • Les syndicats qui capotent? Ça, c'est la cerise sur le sundae du Québec! Ils demandent un paquet d'affaires, mais honnêtement, y'aurait p't-être un peu de ménage à faire dans leur bécosses à eux! Quand on est en guerre contre le gouvernement et qu'on a le cul entre deux chaises, on n'a pas le droit d'être assis sur son steak! Un peu de transparence sur où va le fric des cotisations, ça ferait pas de tort. Mais non, ça niaise avec la puck au lieu de se regarder le nombril. Cette rigidité corporatiste, en opposition constante avec l’État, consomme l’énergie politique que l'on devrait consacrer à l’amélioration des services.

Le bordel du transport et le péril de la dette : Un Waterloo en approche

Le dysfonctionnement des services publics révèle un système aux priorités déréglées, avec en toile de fond la menace financière.
  • Le bordel du transport: C'est pas chaud pour la pompe à l'eau! Le métro qui ferme à Montréal? Pour la sainte-flanelle! On a déroulé le tapis rouge et ouvert les portes 24/7 pour le Grand Prix et les touristes en smoking qui viennent nous brasser de l'air. Mais pour le ti-gars qui veut juste aller se chercher un livre au Salon du livre en novembre, le temps des mémos, on lui dit: «Mange ta claque et prends un taxi! Pis bonne chance pour le trafic!» C'est-tu pas malcommode, ça? Ça a pas d'allure! On dirait qu'on s'arrange pour que ça soit le bout de la marde en priorisant le luxe passager sur la qualité de vie du résident.
  • Le grand projet de société: On est à la veille de frapper notre Waterloo au niveau des finances, avec une dette qui nous sort par les oreilles. Le gouvernement est en beau joalvert contre tout le monde, et nous, on est là, les yeux dans la graisse de bines, à se demander qui va gagner cette maudite chicane. Le coût du service de la dette gruge des milliards qui pourraient autrement réparer nos infrastructures et financer nos services. C’est le prix que l'on paie pour le court terme politique qui nous a détournés de la vision à long terme.

Conclusion: Un pays, pis vite!

Alors, c'est quoi le projet, après 30 ans de ce beau magasinage politique? 

Moi, le projet, c'est que j'ai hâte que Legault décalisse pis que le monde revienne sur terre! J'ai hâte d'avoir un pays pareil! On a choisi le statu quo pour s'éviter du trouble, pis finalement, on a juste pogné la chienne d'avoir un vrai pays pour se retrouver avec un beau gros cul-de-sac.

On continue, on chiale un peu (c'est notre droit!), et on attend que le boss des bécosses se réveille! Attachez vos tuques avec d'la broche, l'hiver de la politique vient d'arriver, pis ça va tomber des peaux de lièvre! L'urgence est là: il faut sortir du niaisage collectif et choisir une voie qui nous permettra enfin de devenir maîtres chez nous, non seulement politiquement, mais aussi dans la gestion efficace de nos propres affaires.


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