De Ponch au Téléphone-Yeux : L'Abécédaire Douteux de Mon Enfance

 

J'suis née en 1975, pis quand je regarde cette vidéo, maudit que ça me donne des flashbacks violents. Je m'attendais à voir mes parents débarquer, jeunes, mais aussi mauditement aveugles côté décoration.  Comment oublier le frigidaire et le poêle vert olive?

Le stock de la maison: le kit du parfait désastre

Le plus pire, c’est le stock de la maison. C’était pas juste du mobilier, c’était des monuments! Je parle du fameux meuble stéréo: une patente grosse comme un char, en faux bois, avec le couvercle en haut où tu pitchais tes cassettes grosses comme des briques ou tes 33 tours. C’est clair que mon père pensait que plus c’était gros, plus ça sonnait!

Pis dans la chambre, y’avait le téléphone pour enfant avec des gros yeux qui te regardaient quand tu décrochais. Bon sens, à quoi on jouait avec ça? À parler à un extraterrestre? Ça pis le tapis orange... mon dieu, j'ai l'impression d'avoir été élevée dans un toast aux couleurs brûlées. C'est pas ma faute si on est tous restés un peu traumatisés par le mélange brun-moutarde.

Pendant qu’on vivait ça, on regardait la TV

On tripait sur Erik Estrada (alias Ponch dans CHiPs), le gars en uniforme beige moulant sur sa moto. Tsé, le policier qui faisait des glissades de moto plus souvent qu’il écrivait des contraventions. Le seul policier qui avait l’air d'avoir zéro problème de dos malgré sa pose constante. On voulait tous une amende, juste pour le voir sourire!
Pis l’autre trip, c’était «Three’s Company».Le gars qui doit faire semblant d’être… différent… juste pour avoir une place pas chère avec deux filles dans un deux et demi. Les quiproquos étaient gros comme le meuble stéréo, mais on regardait pareil. C’était l’idée qu’on se faisait de la liberté: le bordel, la vie de coloc qui te coûte rien, et le voisin qui se mêle de tout.

Pour immortaliser tout ça, fallait sortir le Polaroïd

C’était la magie de l’époque: prendre une photo, pis la secouer comme un malade pour qu’elle se développe. Faque tu finissais avec une photo jaune, floue, où la tête du monde était coupée, mais tu l'avais eue tout de suite! Ça coûtait le prix d’une épicerie, mais le plaisir de se voir mal pris avec une photo instantanée… c'était sans prix!

Bref, quand tu parles de nostalgie, on parle pas juste de souvenirs, on parle d’avoir survécu au pire du décor et du meilleur de la télévision. C'est ça être un kid des seventies!

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