Entre Frette et Trash: La journée du Pop-Corn
I.L’heure du sabotage
Sept heures et sept minutes. J'haïs ces heures précises, elles me rappellent que le temps, c'est pas une niaiserie abstraite mais un couteau qui débite la vie en tranches de sloche laiteuse. Ce jeudi de novembre, c'est une de ces tranches, et elle a commencé in great style avec un signe qui ne trompe pas.
L'ennui, tu vois, c'est pas le manque de job; c'est la certitude que toute job va être scrap. Mais ce matin, l'ennui a eu un complice.
L'ennui, tu vois, c'est pas le manque de job; c'est la certitude que toute job va être scrap. Mais ce matin, l'ennui a eu un complice.
Xavier.
II. Le Gris qui guette (et la Sloche Intérieure)
Je me suis parkée là, devant la fenêtre, la torchon moite de l'air qui me colle au corps. J'ai cette maudite sensation, cette toussine derrière la nuque, que cette neutralité météo n'est qu'un warning subtil.
Dans ces journées-là, les bébelles banales, le petit grain de maïs forgotten sous la plinthe, la petite motte de moisissure, le grichage sans fin de la vieille thermopompe sont plus juste du décor. Ils sont tous liés par ce maïs éclaté, ce chaos aborted. C'est le monde qui whisper: «Regarde comme c'est facile de break l'ordre.»
Le vrai suspense, ce n'est pas de savoir si un monstre va poindre, mais de savoir si la futilité du pop-corn de Xavier va me pousser à péter une coche monumentally disproportionate. Ce jeudi de novembre, ni chaud, ni frette, est une arène. J'ai juste un adversaire : le temps lui-même, qui traîne la patte, qui traîne la patte... et qui a un goût de beurre rance et de maïs cru.
Le déblocage?
III. Le chaudron de la Révolte (Bouillir ou Mourir)
Les throw? Ce serait admettre la défaite, laisser la Sloche Intérieure win avec sa neutralité plate et son gris de novembre. Never!
Je marche vers la cuisine. L'endroit où le drame a started. La cuisine, ce laboratoire de l'espoir et du désespoir domestique. Le comptoir est encore un peu sticky. J'attrape la petite casserole, celle qu'on utilise juste pour boil des œufs et, je la pitche sur le rond.
L'ennui, c'est l'inaction. L'action, même stupide, est un pied de nez.
Le défi: Maïs bouilli
Le goal n'est pas de faire du maïs soufflé. C'est impossible, ça prend du gras, un couvercle, de la chaleur sèche. Là, je cherche l'humiliation suprême pour ces grains: la noyade lente. Je veux les force à devenir mous. À devenir une bouillie sans forme, sans saveur, la representation exacte de ce jeudi de novembre.
La thermopompe du voisin grince sa complainte habitual. Dehors, la lumière est toujours cette lumière de laundry room mal éclairée.
E🥱 =M🌽 + T🥶🥵
C'est là que ça devient King.
Le Bruit qui n’explose pas
Mais la Sloche Intérieure est plus subtle que ça.
Le maïs ne pop pas. Il ne fait aucun bruit dramatique. Il fait pire. Il se met à swell. Il absorb l'eau, il devient gros, pâle, boursouflé. Une bouillie visqueuse et morne se forme dans le fond de la casserole. Ça sent le grain mouillé, l'amidon relâché, le vide nutritional.
C'est la victoire de l'ennui. C'est ça que ce jeudi voulait. Pas le feu et le souffre, mais le gris, l'eau tiède et le moelleux sans plaisir. Le pop-corn de Xavier est devenu la métaphore liquid de cette journée.
Je fix la casserole. Je pourrais turn off le feu. Je pourrais tout throw away. Mais je reste là, hypnotized par cette grosse bêtise que j'ai commise. C'est l'ennui qui m'a forced à bouillir du maïs. Et maintenant, il m'oblige à watch le résultat.
J'ai créé l'horreur. Et elle est tiède et comestible, mais sans âme.
IV. Le retour de l'Innocence (Face au Monstre Pâle)
Le bruit. D'abord, le claquement lointain de la porte du garage. Puis le tapage des bottes d'hiver qui entrent. Enfin, le fling-fling des clés throw sur le meuble de l'entrée.
Xavier est là. Il arrive dans la cuisine, le sac d'école à moitié slidé de son épaule. Il a l'air tired, plugué après sa journée à apprendre des niaiseries. Sa première pensée, c'est la faim.
Il se dirige vers le frigo, mais son regard est diverted. Il glisse vers le comptoir, où le Trophée Dégueu l'attend, juste à côté du toaster.
Le silence de Xavier
Il ne dit rien. Il stare la casserole. Son cerveau d'enfant, encore virgin de l'absurdité pure des adultes, est en train de bugger. Il reconnaît la casserole, la petite. Il reconnaît les grains. Ce sont ses grains de maïs, ceux qu'il a échappés ce matin. Il voit la texture: une bouillie pas bonne, pâle, gonflée.
Il tourne la tête vers moi, qui suis leaned au cadre de porte, l'air le plus innocent possible.
Moi: «Alors, le pop-corn bouilli. Tu vois ce qui arrive quand on drop le stock?»
Xavier (d'une voix qui traîne un peu, comme un vieux ski sur du ciment): «C'est... what is that ?»
Moi : «C'est l'essence du jeudi. C'est l'ennui rendu eatable. C'est la Sloche Intérieure que j'ai cooked.»
La réaction tant attendue
Xavier: «T'as... t'as boiled mon pop-corn?»
Moi: «Exactement. T'as manqué de t'en faire un snack croustillant, alors j'en ai fait une soupe plate à l'eau de ville.»
Il fait un pas vers la casserole. Il prend l'autre cuillère de bois. Il la plunge. Il lève la bouillie gluante, imitant mon geste d'il y a quelques heures. L'enfant est confronté à sa première œuvre d'art trash.
Il la regarde. Il ne la mange pas. Il sniffe.
Xavier: «Ça sent... l'école.»
Boom. C'était ça. Le goût et l'odeur du plate absolu, de l'institution, de la routine sans saveur. Il l'a verbalized. Il a transformé le maïs bouilli en symbole de cette journée de sloche et de frette intérieurs.
Puis, il pitche la cuillère dans la casserole. Le splash est mou, disgusting.
Xavier: «Je veux un Shish Taouk!»
Le défi est levé. Xavier a catché le sens de la journée, et sa seule réponse, c'est l'appel à l'excès libanais qui smell la sauce à l’ail par excellence.
Je pitche la casserole de maïs bouilli dans le bac à compost, sans un look back. J'attrape mon téléphone.
Moi: «On va order. On va chercher quelque chose qui va nous ramener à la dure réalité. Quelque chose qui a l'air bon, mais qui, in reality, te torche la face pour la nuit.»
Je commence à scroll les menus des restos take-out. Je stop sur une section.
Moi: «Tiens. Un Shish Taouk. Ça a l'air healthy, ça a l'air good as hell... Mais on va le order avec l'ingrédient qui transform un repas en punition silencieuse.»
Je marque une pause dramatique, mon doigt en l'air.
Moi: «...Avec tout l'ail disponible dans la sauce à l'ail. On va inonder ça d'ail, qu'on ait l'breath d'un dragon pour le restant de la semaine!»
Xavier sacre: «Tabarnouche! Tout l'ail? Mais ça va burn!»
Moi: «Exactement. Le vrai supplice, ce n'est pas le plate total, mais l'excès de saveur qui finit par devenir unbearable. L'ennui est le vide, Xavier, mais l'excès d'ail, c'est la proof qu'on existe encore, par la suffering de nos papilles.»
L'Arrivée de la Punition Aromatisée
Une demi-heure plus tard, le sac arrive. L'odeur! L'odeur perce le sac de papier brun. L'air dans la cuisine est instantanément dense, épais d'une vapeur d'ail concentrée.
Nous nous installons à la table. Le Shish Taouk est généreux, mais noyé dans une sauce blanche et verdâtre. Je coupe un morceau de poulet et l'approche de mon nez. C'est violent.
Moi: «Alors, on savor l'excès. C'est ça, Xavier. L'excès qui nous sting les yeux et nous burn la gorge. Un pas de plus vers la folie.»
Le combat contre la Sloche Intérieure est gagné non pas par la révolte, mais par l'affrontement direct avec l'ingrédient le plus agressif de la terre.
V. La Gaffe qui pète les plombs (Finale Domestique)
Il est maintenant vingt heures pile. L'heure où les choses stop, ou où les choses break down.
L'Interrupteur de l'Absurde
Moi, je suis dans la cuisine, en train de pick up les restants du désastre d'ail. Un geste qui, en soi, est boring as hell. C'est là que ça arrive. La Gaffe. La petite chose qui va faire péter les plombs, literally et au figuré.
J'ai une ampoule à change dans le plafonnier de la cuisine. Elle flash depuis deux jours, un clignotement intermittent, l'équivalent light-wise du grichage de la thermopompe. C'est pas dangerous, c'est juste irritating.
Je monte sur un banc de cuisine shaky. L'ampoule est hot. Je la unscrew. C'est là que l'ennui, la Sloche Intérieure, se dote d'une physical force.
Le noir total
Je ne l'drop pas. Non. Je la frappe contre le rebord du plafonnier.
CRAC!
Le verre explodes. Pas fort, mais net. Et au moment où le verre shatters, il y a un flash bleu-vert, suivi d'un dull thud derrière le mur.
Et là, le noir. Noir total.
La cuisine. Le salon. Tout est plunged dans le noir absolu. L'éclairage de la rue qui entrait par la fenêtre est maintenant la seule source de light. C'est l'obscurité dense, la vraie, l'obscurité où le silence de la panne électrique est plus terrifying que n'importe quel bruit.
Xavier, dans le salon, hurle: «AYOYE! What's happening?»
Moi, dans la noirceur, l'haleine d'ail me revient en pleine face: «Le maudit breaker a sauté, Xavier!»
J'ai réussi l'impensable: une gaffe assez ridicule pour faire trip le disjoncteur général, juste en changeant une ampoule. La journée a started avec le chaos des grains de maïs crus, elle finit dans le noir des plugs qui ont given up.
L'horreur d’être Seule dans le noir
Et dans ce silence, au fond du noir, il y a la certitude que l'ennui a un plan pour la nuit.
Moi: «C'est pas grave, je vais aller au panneau.»
Mais le panneau électrique est au sous-sol. Et le sous-sol... c'est le sous-sol. Dans le noir, avec l'odeur d'ail et le plate de novembre. C'est là que Xavier va devoir face le plus grand ennemi du Québec la nuit: le noir froid et humide du caveau.
Je me penche pour pick up un bout de verre. Il n'est pas froid. Il est frette.
Xavier couine depuis le salon: «J’entends quelque chose.»
Moi: «C'est juste le vent qui siffle dans la sécheuse, mon gars.»
VI. Le Caveau et la Bête (Le Dernier Jeudi)
Le silence. Un silence qui pèse plus lourd que le noir lui-même. Le grichage de la thermopompe a cessé, mais il a été remplacé par un autre silence, plus profond, plus organic. Celui du caveau qui respire. L'odeur d'ail qui s'accroche encore à nos narines ne fait que rendre l'air plus épais, plus lourd à breathe.
Xavier couine depuis le salon: «J’entends quelque chose.»
Moi, les yeux used to la pénombre, je vois des formes, des ombres. Les éclats de verre sur le floor sont comme des petits tusks. «C'est juste le vent qui whistles dans la sécheuse, mon gars.»
Mais au fond de moi, je sais. Ce n'est pas le vent. Le bruit du verre brisé dans le noir... c'est le coup de semonce. C'est le signal pour que la chose qui dort sous le béton du caveau se réveille. Et la chose... elle a faim. Faim d'électricité, de chaleur, et de pop-corn.
La descente aux Enfers
«Je vais au panneau,» dis-je, d'une voix qui se voulait ferme, mais qui traînait un peu.
Je cherche ma lampe de poche sur le comptoir. Je la trouve, enfin. Une vieille bébelle qui a l'air de rien. J'appuie sur le bouton.
CLIC. Rien.
CLIC. CLIC. Toujours rien.
La maudite Sloche Intérieure ne me let go pas. Elle a même drained les batteries de la lampe.
Moi: «Tabarnouche!»
Xavier: «M'man?»
Moi: «J'arrive, Peanut. Reste là.»
Je cherche mon téléphone. L'écran s'lights up, une lumière blafarde, insuffisante, mais mieux que rien. C'est l'écran de mon phone, ma seule béquille technologique, qui va éclairer le chemin de la damnation.
Je me dirige vers la porte du sous-sol. La poignée est froide, glissante. J'ouvre.
Un courant d'air froid et humide me hits au visage. Ça sent la terre mouillée, la poussière ancienne, et quelque chose d'autre... quelque chose de vivant et d'asleep.
Les marches. Douze marches en bois. Toutes squeak, chacune racontant une story de poids qui descend, poids qui monte. La lumière de l'écran danse sur les murs de béton, révélant des toiles d'araignées géantes, des ombres qui s'étirent et se tordent comme des membres skinny.
Xavier, d'en haut: «Tu la sens, l'odeur?»
Oui, je la sens. L'odeur de moisi et de quelque chose qui n'a pas vu le soleil depuis des decades. L'odeur de l'oubli.
Le coeur du caveau
Je lève mon téléphone. La lumière flickers, comme si la Sloche Intérieure essayait de me cut the power même là, dans le caveau.
Alors que je tends la main vers le breaker principal, je vois un mouvement dans le corner de mon œil. Quelque chose de grand. Quelque chose d'humid.
Mon cœur fait un jump, puis s'emballe. C'est pas une souris. C'est pas un rat. C'est pas un sparrow qui s'est perdu.
C'est une ombre. Une ombre qui n'a pas sa place, trop dense, trop still.
Elle est là, parkée derrière la vieille laveuse. Elle est grande, mince, comme si elle avait été étirée par des millennia d'attente dans le noir. Et elle a... des yeux. Des points rouges qui flashent faiblement dans l'obscurité, comme deux dying embers.
Ce n'est pas une bête. C'est l'Ennui. La Sloche Intérieure. Elle a pris shape. Elle s'est fed de chaque journée grise, de chaque pop-corn échappé, de chaque salad without dressing, de chaque breaker qui lâche.
La voix
«Ni chaud, ni frette,» murmure-t-elle, non pas avec des mots, mais directement dans ma tête, comme un murmure frozen. «Ni joie, ni peine. Juste... wait.
Wait, wait, wait...»
Ses yeux rouges clignotent, comme l'ampoule du plafonnier avant qu'elle ne rende l'âme. J'ai la sensation que si j'allume le breaker, elle va disappear, se fondre dans le noir, mais qu'elle sera juste plus strong la prochaine fois. Plus hungry.
Mais si je n'allume pas... on va rester dans le noir. Forever. Avec l'odeur d'ail et le souffle de l'Ennui.
Je lève la main. Mes doigts shake.
Xavier, d'en haut, sa petite voix résonnant dans les escaliers: «M'man? T'as trouvé? J'ai peur!»
Le monstre de l'Ennui me regarde. Ses yeux rouges sont fixed. Elle me defy. Elle sait que j'ai le power de la chasser temporarily. Mais elle sait aussi qu'elle reviendra. Always.
Avec un rugissement muet de défi, une explosion d'ail dans ma gorge, je claque le breaker principal vers le haut.
CLAC!
Un bruit sec, brutal.
Le Retour à la Lumière (Le Début de la Fin)
Je me retourne. L'ombre a vanished. Le caveau est vide, juste de vieux cartons et des toiles d'araignées. Juste le froid et l'humidité.
Je monte les marches four at a time. Xavier est au pied de l'escalier, le visage pâle.
Xavier: «What happened?»
Moi: «Rien, mon grand. Juste le breaker qui a sauté.»
Mais en le regardant, je sais. Il a senti quelque chose. Il a entendu le silence.
Je le prends dans mes bras. Il sent le shampoo pour enfant, et un peu l'ail.
Je regarde par la fenêtre. La lumière du réverbère éclaire faiblement la rue. Il pleut des fines gouttes. Une sloche liquid et froide.
Le jeudi est over. Mais la Sloche Intérieure, elle, ne dort jamais. Et elle m'attend. Elle nous attend. Elle a juste learné un nouveau trick. Elle n'a plus besoin d'être un "ni chaud ni frette". Elle peut être la bête sous l'escalier, la chose qui pète les plombs, l'odeur d'ail dans le noir.
Et moi, je sais que le prochain maïs échappé, la prochaine ampoule qui flashe, sera le signal.
Le jeudi est fini. Vive le vendredi.
... Mais what's the plan de l'ennui pour le weekend?



Commentaires
Publier un commentaire