Essai: La tyrannie du confort idéologique
Pourquoi la Gauche et la Droite ne font que Se regarder le Nombril, en tabarouette et Pouet-Pouet!
Le Sport Olympique de la Vertu Sélective
La politique moderne, c'est rendu moins sérieux qu'un gag de Yvon Deschamps. La gauche pis la droite, loin d'être des adversaires idéologiques qui se pètent la gueule pour des idées, sont surtout des maîtres dans l'art de la vertu sélective pis de l'indignation ciblée. Leurs positions, même si elles ont l'air de se manger le nez en public, convergent vers un objectif pas subtil: se donner l'air d'avoir raison sans jamais avoir à faire la vaisselle idéologique ou, ciel, admettre que la vie est plus compliquée qu'une télé-roman! Cet essai va décortiquer ça avec tout le cynisme qu'on mérite, pour montrer que les deux camps sont des champions du Confort Idéologique; c'est le «moralisme de chaise berçante»!
- Le Réflexe Pavlovien du chèque: L'État, le Vieux Riche et le Porte-Monnaie Magique
Le fond du problème, c'est que les deux gangs voient l'État comme un distributeur automatique sans fond.La Gauche, c'est l'État-Nounou. Face à n'importe quel bobos social; qu'il s'agisse de la difficulté à trouver un bon camembert ou de la crise du logement, son réflexe est automatique, comme un pop-up de publicité: «Plus d'argent public, s'il-vous-plaît!» Ça permet de refuser catégoriquement d'admettre que les décisions personnelles, comme acheter quatre paires de baskets au lieu d'économiser, ont une maudite importance. Si ta vie est une patente à gogos, c'est toujours la faute du Système, jamais la tienne, voyons! On s'achète un «certificat de Personne Bien» en exigeant que les autres paient pour la poutine sociale.
Mais la Droite, c'est encore plus drôle. Elle passe son temps à gueuler que l'État gaspille tout et qu'il faut couper dans le gras, mais c'est zéro austérité pour elle. Dès qu'il faut un crédit d'impôt pour son boat, ou la subvention pour sa compagnie, l'État n'est plus un fardeau, mais un «partenaire d'affaires essentiel»! Le deal est clair: l'argent public pour les pauvres, c'est du gaspillage (pouet-pouet). L'argent pour moi, c'est un investissement nécessaire (bravo!). C'est le libéralisme à géométrie variable: la liberté pour les riches, les règles pour les autres.
- La dictature du Lexique contre la Tyrannie de l'Opinion
La chicane idéologique, c'est rendu un show d'apparences.
La Gauche est pognée dans le dogme de la Rectitude. La priorité, c'est que tout le monde utilise les bons mots, les bons pronoms, et les bons néologismes qui changent chaque semaine. C'est l'activisme de sofa: tellement plus facile de faire une chasse aux sorcières en ligne contre un mot malheureux que d'aller aider le monde pour vrai! On s'imagine qu'on sauve l'humanité en imposant la censure pour protéger les âmes sensibles, surtout les siennes. C'est l'intolérance avec un petit cœur en emoji.
La Droite, elle, brandit le «gros bon sens» comme si c'était une découverte scientifique. On rejette les analyses complexes ou les rapports scientifiques qui nous font chier en faveur de ce qu'on a vu sur le terrain, ou ce qu'on a lu vite vite sur un site d'opinion. On utilise le mythe de la méritocratie absolue: «J'ai réussi tout seul, sans même l'aide d'une fée!» pour justifier ses gros privilèges. Si t'as réussi, c'est ton génie. Si le voisin a des problèmes, c'est sa paresse et ses mauvais choix. Zéro nuance, s'il-vous-plaît, ça ferait mal à la tête.
Conclusion: La Convergence dans le Confort
Au bout de la ligne, la gauche pis la droite sont surtout les deux faces de la même pièce québécoise de l'hypocrisie. Ils ont les deux sacré aux poubelles la complexité du réel pour un gros kit de supériorité morale. La première se tape dans le dos en exigeant que l'État règle tout avec l'argent des autres; la seconde se félicite de sa propre réussite en chialant contre le «système» qu'elle utilise quand ça lui convient.
Leur perte de crédibilité vient de cette hypocrisie ben niaiseuse: ils refusent tous les deux de faire des sacrifices réels pour leurs grands idéaux. L'une refuse la responsabilité personnelle, l'autre refuse la responsabilité collective. Pis pendant ce temps, le débat public, c'est rendu une chicane de famille pour savoir qui a raison, alors que personne n'a vraiment envie de faire le ménage. Quel gros cirque!



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